16 octobre 2022 : Concert d’ECCLATS
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Le titre « Lointaines proximités 3 » renvoie à un concert de musique classique et traditionnelle. Le 1er en 2018, le 2ème en 2019 et le 3ème, cette année.
Selon ses habitudes, ECCLATS propose des activités dans les domaines des lettres, sciences et arts, en l’occurrence, la musique. L'association aime bien aussi ouvrir ses portes à différentes cultures. Et à plusieurs générations chaque fois que c'est possible. Ce 16 octobre, ont joué pour nous : des jeunes, des adultes, des seniors.
Nous avons eu le plaisir d’accueillir quatre jeunes musiciens de la même famille : Alice, Héloïse, Julia et Raphaël Grévin, élèves du CRR d’Angers. Ils ont mis en musique un conte de Michel Piquemal : « L’abeille et le brigand ». Ils ont cherché eux-mêmes les extraits musicaux pouvant illustrer ce texte. Et nous avons eu la chance de nous promener dans plusieurs pays européens. Le public était enthousiasmé. Eux aussi, je crois, étaient très contents de partager leur enthousiasme avec le public dans cette chapelle des Ursules.
En deuxième partie aurait dû intervenir, pour la première fois dans nos concerts, le groupe Heurtevents Jazz Band. Aurait dû… Le bassiste étant souffrant, ils n’ont pu venir jouer. Des amis d’ECCLATS, bien connus de nombreux Angevins, Tony Baker au piano et son fils Ewan au saxo ont eu l’extrême gentillesse de remplacer au pied levé les jazz men. Lise Hanaway devait faire partie du groupe. Malade elle aussi ! Nous souhaitons au bassiste et à Lise un prompt rétablissement. Tous ceux qui aiment le jazz se sont régalés. Nous avons aussi voyagé avec les Baker père et fils : deux fois aux Etats-Unis, au Chili, et en France. Merci à eux !
La musique africaine a pris le relais. David Ndiaye, habitué aussi d’ECCLATS pour notre plus grand plaisir, est venu avec trois amis : Stéphane Bontemps, Jean-Baptiste Plessis et Clément Pinault. Les murs de la chapelle n’en croyaient pas leurs oreilles. Peut-être bien que le public, non plus. Mais à suivre ce rythme follement entraînant, pour la vue et les oreilles, les auditeurs, s’y sont mis aussi.
On bougeait un peu les corps,
on tapait dans nos mains,
et les enfants, au premier rang, dansaient avec les musiciens.
Et les chanteurs de Myriade sont entrés dans le jeu !
Ils étaient prêts à intervenir pour la fin du concert et ils sont entrés en piste en chantant sur un rythme africain.
Et nous avons eu alors le plaisir de finir cette soirée avec une trentaine de chanteurs et chanteuses, dirigés par une Katia Guichaoua pleine d’ardeur, et avec, comme toujours, compétence, générosité, subtilité et ouverture à des cultures différentes : France, Macédoine, Corse, Italie, Israël, Géorgie et Irlande.
Petite promenade aussi dans le temps puisque certains chants très anciens sont connus et chantés encore aujourd’hui. Ce fut un final, chaleureux et apaisant.
Merci à tous ces amoureux de la musique pour avoir partagé leur passion avec le public. Et au public pour son écoute attentive, participative et souriante.
Le dernier mot à une dame, dans la salle : ça fait du bien !